سياسةمال و أعمال

?Veut-il créer un État dans l’État

Chouaib Sahnoun

1. Le profil d’Akhannouch: entre politique et affaires.

Homme d’affaires influent: Akhannouch est président du groupe Akwa, un conglomérat actif notamment dans les hydrocarbures (Afriquia). Cela fait de lui l’un des hommes les plus riches du Maroc.

Leader du Rassemblement National des Indépendants (RNI): Parti perçu comme technocratique et proche des milieux d’affaires, il a remporté les élections législatives de 2021 avec une large majorité, ce qui a renforcé sa légitimité politique.

2. Réformes et actions gouvernementales clés
Programme Awrach et Forsa: Visent à soutenir l’emploi et l’entrepreneuriat, notamment chez les jeunes. L’impact est mitigé selon les régions.

Généralisation de la protection sociale : L’un des projets les plus ambitieux, en lien avec les orientations royales. Cela suppose une restructuration du système de santé et de retraite.

Soutien aux produits de base : Face à l’inflation, le gouvernement a renforcé les subventions sur certains produits (farine, gaz), mais sans s’attaquer aux causes profondes.
3. Les critiques majeures

a. Conflits d’intérêts potentiels
Afriquia et les hydrocarbures: Pendant la crise des prix du carburant, Afriquia (liée à Akhannouch) a été accusée de profiter des hausses, d’où les accusations de conflit d’intérêts.
Absence de régulation stricte : Le Maroc ne dispose pas de règles assez rigoureuses pour forcer un chef de gouvernement à se désengager totalement de ses affaires économiques.

b. Manque de communication politique
Il est souvent jugé distant, peu présent dans le débat public, et laisse ses ministres ou collaborateurs répondre à la place du chef du gouvernement, ce qui alimente le soupçon de gestion opaque.

c. Centralisation du pouvoir au sein du RNI
Les autres partis de la coalition (PAM, Istiqlal) apparaissent affaiblis, ce qui donne une impression de domination totale du RNI, voire de gouvernance unilatérale.
4. Institutions de contre-pouvoirs faibles

Parlement: Dominé par la majorité. Les partis d’opposition (notamment le PJD après sa chute) peinent à exercer une pression significative.
Médias: Peu d’investigations approfondies, beaucoup d’autocensure ou de dépendance économique.
Justice: Formalement indépendante, mais perçue par certains comme insuffisamment

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